La dragée serait l’une des plus anciennes confiseries .
Le mot dragée vient du grec « Tragema », friandise et désigne un mets servi à la fin du repas, en guise de dessert.
On en trouve aussi des traces à l’Epoque Romaine (vers 170 avant J.C).Julius Dragatus, confiseur de la famille des Fabius, l’aurait inventée pour le baptême du fils d’un patricien romain. Il aurait fait tomber malencontreusement une amande dans une jarre de miel!
Devant le succès de sa maladresse, il prépara ensuite des « dragati », composés d’amandes, de noix et d’épices enrobés de miel, friandises offertes au peuple les jours de fête.
Une autre version fait remonter l’apparition des dragées à l’époque des Croisades, qui ramenèrent d’Orient le sucre. Ce dernier fut d’abord réservé aux apothicaires pour enrober leurs remèdes et en masquer le mauvais goût. Au début du 13ème siècle, un apothicaire astucieux de Verdun eut la bonne idée de rouler amandes, fruits et épices dans du sucre pour les présenter à la fin du repas comme » digestifs « . Ces prétendus médicaments étaient connus sous le nom » d’épices de chambre » ou de » dragées « .
A cette époque, les dragées constituaient un véritable luxe. Lors des festins royaux ou seigneuriaux, elles étaient présentées dans coupes sur pied qui avaient le nom de « drageoirs ». On les mangeaient par gourmandise mais aussi pour parfumer l’haleine !